Depuis plusieurs années, la médecine intégrative s’impose comme une réponse adaptée aux défis de santé modernes. En combinant médecine conventionnelle et approches complémentaires, elle permet une prise en charge plus globale des femmes, en particulier celles souffrant de pathologies chroniques ou de troubles liés aux grandes étapes de la vie hormonale (puberté, grossesse, ménopause). Pourtant, ces soins restent largement exclus des systèmes de remboursement, alors qu’ils répondent à des besoins réels et scientifiquement validés.
Les femmes, premières consommatrices de médecines complémentaires
L’engouement pour la médecine douce ne fait plus de doute : 40 % des Français ont déjà consulté un praticien en ostéopathie, naturopathie, sophrologie ou acupuncture (source : Harris Interactive, 2019). Ce chiffre monte à 71 % lorsqu’on interroge spécifiquement les femmes, qui y ont recours bien plus fréquemment que les hommes (source : INSEE, 2022).
- 67 % des utilisateurs de médecines alternatives sont des femmes (source :
INSEE, 2022). - Elles représentent 70 % des consultations en naturopathie et en sophrologie
(source : Syndicat des professionnels de la naturopathie, 2023).
Cette forte consommation s’explique par la négligence historique de la médecine conventionnelle à l’égard des pathologies féminines. Des maladies comme l’endométriose, qui touche 1 femme sur 10 (source : INSERM, 2023), ou le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui concerne 10 % des femmes en âge de procréer (source : OMS, 2023), ont longtemps été sous-diagnostiquées et sous-traitées. Faute de solutions efficaces dans la médecine classique, les femmes se tournent vers les médecines alternatives, qui leur offrent des approches plus holistiques et adaptées à leurs besoins.
Les français favorables au remboursement de la médecine douce
Si la médecine intégrative est de plus en plus reconnue, son accès reste limité par des barrières financières. 79 % des Français estiment que les médecines complémentaires devraient être mieux remboursées (source : OpinionWay, 2021). Parmi eux, 86 % des femmes considèrent que ces soins sont essentiels pour améliorer leur bien-être et leur santé, mais seules 28 % déclarent pouvoir se les offrir régulièrement.
Un non-remboursement aux lourdes conséquences
L’exclusion des soins complémentaires du système de santé a plusieurs effets négatifs :
- Un renoncement aux soins : De nombreuses femmes ne peuvent pas se permettre ces consultations, ce qui limite l’efficacité des traitements conventionnels.
- Une charge accrue pour le système de santé : Sans solutions préventives et complémentaires, certaines pathologies s’aggravent, entraînant une surconsommation de médicaments et d’examens médicaux coûteux.
- Un frein à la reconnaissance des pratiques : Tant que ces soins ne sont pas pris en charge, ils restent perçus comme accessoires, alors qu’ils sont essentiels pour de nombreuses patientes.
Elsee : une solution innovante pour financer la médecine intégrative
Face à ces constats, Elsee Care a développé une solution unique pour permettre aux femmes d’accéder aux soins complémentaires sans contrainte financière. Contrairement aux mutuelles classiques, qui ne couvrent que partiellement ces pratiques, Elsee propose un modèle innovant de financement adapté aux besoins des femmes et rembourse tous les types de pratiques. Grâce à un abonnement mensuel, les adhérentes bénéficient d’un remboursement dédié aux médecines complémentaires : naturopathie, ostéopathie, acupuncture, sophrologie, yoga thérapeutique, etc. Cette initiative permet non seulement de soulager la charge financière des femmes, mais aussi de valoriser le travail des thérapeutes en intégrant leurs pratiques dans un véritable parcours de soin global.
Article écrit par Elsee Care.
