Isabelle Yvinec, 57 ans, est réflexologue et livre son témoignage : “Atteinte d’endométriose, j’ai mené un combat de tous les jours contre la douleur. Aujourd’hui apaisée, je voulais continuer ce chemin en aidant les autres femmes atteintes de cette maladie. Ecouter, aider, soulager par une technique douce. Et j’ai trouvé la possibilité de le faire en me formant à la sophrologie et à la réflexologie. Par ailleurs, je suis particulièrement sensible à toutes les phases de vie que traversent les femmes”.
Paris la ville lumière ou Choisy-au-Bac, l’Oise forestière
Isabelle Yvinec a passé toute son enfance à Paris, qu’elle connaît par cœur : “J’’y suis très attachée et y suis donc restée. Mon quartier, c’est mon village, on se connaît entre voisins. C’est agréable de croiser les gens, il y a une certaine forme de convivialité. Mon autre région est l’Oise. J’aime cet endroit pour sa ville dynamique, la proximité de Paris et surtout, le calme de sa forêt environnante. Je m’y ressource souvent”.
Pour son métier, elle a commencé par suivre une formation de sophrologie pendant 1 an : “Je me suis ensuite lancée dans la réflexologie plantaire 5 ans après et j’ai suivi une formation d’un an également. J’ai complété ces formations par des spécialisations : « énergétique chinoise et réflexologie », « endométriose et réflexologie ».
“Sophrologie et réflexologie sont une aide et un accompagnement”
Après avoir exercé la sophrologie par petits groupes dans une association pendant 5 ans et suite à sa formation en réflexologie plantaire, Isabelle Yvinec a ouvert un cabinet à Paris et 2 ans après, elle a ouvert un autre cabinet dans l’Oise : “Je reçois essentiellement des femmes, de l’adolescente à la femme âgée, mais aussi des hommes.
Motifs de venue : stress (avec tous les maux que cela peut entraîner), syndrome prémenstruel, endométriose (en accompagnement d’un suivi médical), ménopause, troubles du sommeil, pour les principaux. Je précise toujours que la réflexologie, comme la sophrologie, ne posent pas de diagnostic et ne remplacent pas un suivi et/ou un traitement médical. Elles sont une aide et un accompagnement”.
La séance type
« Lors d’une première séance, je fais un petit bilan au préalable pour mieux connaître la personne et bien cibler la technique réflexologique. La personne est ensuite installée dans un transat, avec de la musique douce et/ou une diffusion d’huiles essentielles apaisantes, à sa convenance. En fin de séance, elle peut s’exprimer, poser des questions sur ce qu’elle a ressenti pendant la séance”.
Lorsque la personne est stressée, Isabelle Yvinec lui propose de faire des exercices de respiration avant la pratique de la réflexologie pour aider le corps et le mental à se relâcher : « La technique réflexologique consiste à exercer des pressions douces sur plusieurs zones des pieds en lien avec des parties ou organes du corps. La réflexologie plantaire n’est pas douloureuse, elle ne chatouille pas non plus. Il peut y avoir certaines tensions mais cela doit rester doux ».
Mieux vous connaître
Vos qualités selon vous ?
“J’aime les contacts avec les personnes, sentir l’apaisement les gagner au fil de la séance, voir les visages se détendre et les sourires en fin de séance. Il faut réunir l’écoute, la gentillesse, la bienveillance, la compréhension, l’authenticité, la patience et le respect qui font partie intégrante des séances. Ce sont des qualités qui me paraissent indispensables”.
Un coup de stress, que faites-vous ?
“Si je le peux, je pars faire un tour en forêt ou dans un parc. Le contact avec la nature a un effet bénéfique immédiat. Si je ne peux pas sortir, je fais une petite séance de cohérence cardiaque ou de méditation”.
Un message “bien-être” particulier à faire passer ?
“Restez doux avec vous-même comme vous le seriez avec votre meilleur ami !”
Une phrase ou une idée à mettre en avant ?
“Ralentir, écouter son corps et retrouver l’harmonie intérieure. Elle est en vous et fait partie de vous !”.