Jérôme Neu-Lacombe est hypnothérapeute dans l’Oise et à Paris, plongeant ses patients dans les bienfaits de l’hypnose.
“L’Hypnose Ericksonienne à laquelle j’ai été formé est une hypnose extrêmement inventive mais totalement respectueuse des clients.
On est à mille lieues des clichés véhiculés par l’hypnose de spectacle. Dans mon cabinet, on peut faire un travail en hypnose les yeux ouverts. Et dans la sophrologie clinique, celle que je pratique, la participation active du sujet est aussi indispensable”
Du voyage de la psychanalyse à l’hypnose thérapeutique
Jérôme Neu-Lacombe, 51 ans, psychanalyste de formation initiale, pratique à présent l’hypnothérapie, la sophrologie et la préparation mentale : “Je suis arrivé à la sophrologie et à l’hypnose parce que le cadre de la psychanalyse devenait trop étroit pour moi, à la fois sur le plan clinique et sur le plan théorique.
Les sensations, les perceptions, le rapport non-verbal, pré-conceptuel à soi et au monde sont les grands absents de la psychanalyse dans laquelle tout passe par le filtre de la verbalisation. Certaines personnes ont juste besoin de retrouver leur corps, de se retrouver dans leur corps, lequel ne vit ni dans le passé ni dans le futur mais dans le présent”.
Après sa formation de psychanalyste Jérôme a suivi une formation de praticien en sophrologie à l’École Française Supérieure de Sophrologie et de praticien en hypnose Ericksonienne à l’école française d’hypnose : “J’ai complété ensuite par une formation en neurosciences à l’Arche Formation. Je suis aussi formé à la programmation neuro-linguistique et à la préparation mentale pour la performance”.
Hypnose au coeur de l’Oise, vaste territoire forestier
Jérôme exerce depuis 1994, avec la psychanalyse d’abord : “Deux ans en hôpital, trois ans en institution spécialisée, puis en cabinet privé. Depuis 2020, ma pratique s’est donc déplacée vers l’hypnose et la sophrologie, en cabinet à Morienval, et à Paris.
Auparavant Parisien, Jérôme rêvait d’espace et des forêts : “C’est pour cela que je suis arrivé dans l’Oise où je réside aujourd’hui et où j’exerce parce que je voulais de l’espace et des forêts. Mais j’exerce encore à Paris deux jours par semaine.
J’habite dans un village entre Crépy-en-Valois et Pierrefonds, à Morienval exactement. C’est un secteur rural où l’accès aux soins est difficile et le bien-être encore secondaire. J’ai même déjà eu des clients qui venaient en secret me consulter. Ils ne voulaient même pas que leur famille sache qu’ils étaient aidés par un hypnothérapeute”.
Il reçoit tous les publics, seniors, adultes, adolescents et enfants : “Néanmoins ma clientèle est principalement constituée d’adultes. Les motifs de consultations sont variables. Cependant, je ne suis pas médecin et le diagnostic, la symptomatologie ne sont pas de mon ressort. Je ne reçois pas des malades, je reçois des personnes. Des personnes qui souffrent, mais qui ne se résument pas à cela”.
La séance type :
“Chaque individu est unique. Chaque séance l’est aussi et dans la mesure même de l’individualité que je rencontre. Je n’ai donc pas de schéma de séance pré-établi, qui puisse servir de canevas à toutes mes consultations. Je suis complètement disponible à ce que la personne que j’ai en face de moi vit au moment de notre rencontre”.
Mieux vous connaître
Vos qualités selon vous ?
“Ce qui m’anime en tant que thérapeute, c’est le plaisir que je prends à constater que le changement, la vie, pour peu que les conditions soient réunies, sont toujours au rendez-vous. Que le mal-être, le symptôme, la fixation pathologique ne sont jamais définitifs. Comme le dit très justement le titre d’un livre de François Roustang, « Il suffit d’un geste ». Encore faut-il trouver lequel…et ce jeu-là me passionne. C’est peut-être ma première qualité ?”
Un coup de stress, que faites-vous ?
“Un exercice de sophrologie, une relaxation dynamique par exemple ou de l’auto-hypnose. L’objectif est simple : sortir du mental, confier mes mots au silence du corps”.
Une phrase ou une idée fétiche ?
“Épouser le mouvement”.
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